Fécule : Xavier Bertrand appuie la demande d’irriguer de l’UNPT
La préfète de l’Oise a interdit l’irrigation dans certains secteurs très touchés par la sécheresse. Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, lui demande de classer les pommes de terre féculière dans la liste des cultures pour lesquelles elle a accordé une dérogation d’irriguer.
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En raison de la sécheresse exceptionnelle qui sévit dans l’Oise, Catherine Séguin, préfète du département, a pris le 20 juin 2023, un arrêté interdisant l’irrigation des grandes cultures, dans des bassins-versants qu’elle a classés en « crise » et en particulier dans ceux de la Divette-Verse et de l’Oise-Aisne. Des dérogations ont été accordées à certaines cultures, en particulier aux légumes et pommes de terre de consommation.
Dans un communiqué de presse du 3 juillet 2023, l’UNPT (Union des producteurs de pommes de terre), a demandé à la préfecture de l’Oise de reconsidérer l’interdiction d’irriguer pour la culture de pommes de terre féculières dans les bassins concernés, et de l’intégrer à la liste des cultures où des dérogations d’irrigation ont été accordées.
Un enjeu majeur pour la féculerie de Vecquemont
Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France a adressé le 4 juillet, un courrier à la préfète de l’Oise. Il lui demande, lui aussi, d’accorder la dérogation d’irriguer aux pommes de terre fécule qui concerne 2 000 hectares dans l’Oise. « Nous sommes tous très conscients des difficultés engendrées par la sécheresse et le manque d’eau, a-t-il indiqué. Mais l’irrigation est la seule et unique solution face à la baisse de rendement due au manque de pluviométrie. »
Et le président de région de poursuivre : « Si l’État n’est pas aux côtés des producteurs de la filière de la fécule, le risque pourrait être de se retrouver pour la féculerie de Vecquemont (Somme), dans la même situation que celle d’Haussimont (Marne) dont la fermeture a été annoncée par Tereos. » Or, si la fermeture d’Haussimont devait se confirmer, l’usine Roquette de Vecquemont, resterait la seule féculerie sur le territoire français. Pour Xavier Bertrand, comme pour l’UNPT, il en va de la survie de la filière de la fécule en France.
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